Je suis venu en Irlande en 1994 avec un aller simple sur Aer Lingus, et je suis rentré en Concorde... pas mal pour un gars de Chicago qui danse la gigue, non ?

La première (de Lord of the Dance NDT) a eu lieu au "Point" (Dublin) et il y avait alors tellement de doutes, les médias en Irlande sont très cruels, mais je savais de par mes expériences en Irlande que je finirai par être un peu le champion du public.

Et nous avons fait bien plus de shows que nous l'espérions, à guichet fermé !

C'est comme pour n'importe quel rêve, vous arrivez un jour à un point, c'est comme escalader une montagne: vous pouvez voir plus loin, voir d'autres défis... et je ne suis pas de ceux qui se dérobent.

Certaines personnes vont au devant de leurs rêves, puis s'arrêtent en se disant "Soyons réaliste, je n'y arriverai jamais !" Mais c'est la plus grosse erreur que vous puissiez faire, parce que les choses que vous voulez le plus sont celles que vous obtenez le plus facilement !

Je sais que si j'avais abandonné, je n'aurais jamais été content de moi, parce que je ne serais pas allé là où je le voulais, je n'aurais même pas tenté ma chance.

En Australie nous avons battu tous les records de vente de billets.

Puis, il y a eu New York, le Radio City Music Hall. Tout le monde avait peur que ce soit différent là bas. Mais nous avons fait 13 spectacles, et nous aurions pu rester un an !

On m'a contacté pour participer à la cérémonie des Oscars, je ne pouvais pas refuser ! Alors, nous sommes allés aux Oscars, c'était tout simplement incroyable !

Mais il me manquait encore un petit quelque chose, et je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Je me promène dans Hyde Park tous les jours quand je suis à Londres, et je me suis dit "Quel endroit fantastique pour y faire le plus grand spectacle de danse de tous les temps !"

On battait déjà les records d'entrée à Wembley, Martin (Flitton) m'a proposé de battre le record du monde de vitesse de claquette et nous l'avons fait, mais la chose la plus important, c'était Hyde Park !


Une semaine plus tard, Martin m'a annoncé "C'est bon, on le fait" et voilà !




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